ABSTRACT
Scientific and everyday language have long lacked generic concepts to identify the market’s underlying systems of natural and social reproduction. In consequence, expropriation and destruction of these ecological and civil infrastructures by monetised capital expansion has evaded understanding. This investigation provides the conceptual bearings required to understand what has occurred and its modes of resolution by explanation of the long overlooked “life-ground” and “civil commons”; their evolving “social immune system”; and a “life-value calculus” whereby to assess authentic social development and retardation. At the same time, the analysis explains the causal structure behind a world-wide degradation and confiscation of life infrastructures whose principal victims and resisters are unwaged women. Finally, the argument distinguishes the civil commons and the life-ground from notions of “the global commons”, “the life-world” of Habermas, and the now dominant concept of “civil society.” Throughout, the analysis draws on real-life examples to demonstrate deep infrastructures of human life advance and regression which have eluded the received paradigms of social and political analysis.
RÉSUMÉ
Depuis bien longtemps, il manque dans le langage scientifique quotidien de notions générals pour identifier les systèmes de la reproduction naturlle et sociale qui sont à la base du marché. Par conséquent, l’expropriation et la destruction des ces infrastructures écologiques et civiles par l’expansion du capital monétaire échappent à la comprehension. Pour expliquer ce phénoène et ces modes de résolution actuels, cette étude fournit une base conceptuelle des notions ignorées depuis longtemps, telles que la «base vitale», la «commune civile», le «système immunitaire social» qui en émerge, et le «calcul des valeurs vitales», notions par lesquelles on évalue le vrai développement social ou le retard. Par ailleurs, l’analyse démontre la structure causale entre la dégradation mondiale et la confiscation des infrastructures vitales dont les principales victimes et opposantes sont les femmes au travail non rémunéré. Enfin, l’analyse différencie la notion de la commune civile et de la base vitale de celles des «biens publics globaux», du «monde de la vie» de Habermas, et de la «société civile» qui dominent dans le discours présent. L’analyse se sert des exemples actuels pour illustrer les infrastructures profondes des progrès et des reculs de la vie humaine qui ont échappé aux paradigmes de l’analyse sociale et politique actuelle.